Après quelques années de tâtonnement dans des formations diverses, Kévin Guyot a découvert le BTS de photographie et, en 2020, c’est le CE3P qui lui a accordé sa chance et lui a permis de s’épanouir dans le domaine de l’image. Aujourd’hui, il met tout en œuvre pour réaliser son rêve : devenir photojournaliste pour la presse quotidienne régionale.
Revenons un peu sur ton parcours. Pourquoi avoir décidé de faire un BTS Photographie au CE3P ?
J’ai toujours été intéressé par l’image. En sortant de mon Bac STI2D, je n’avais jamais entendu parler des BTS Photo et j’ai d’abord essayé de me diriger vers un BTS Audiovisuel… mais ce sont des formations très sélectives et je n’ai pas été accepté. Je me suis donc inscrit, un peu par défaut, en BTS SIO (Services Informatiques aux Organisations). Après seulement un an, j’ai voulu retenter ma chance du côté de l’image en postulant à des BTS Photographie et c’est finalement le CE3P qui m’a accepté ! Situé à quelques pas de Paris, l’établissement correspondait à toutes mes attentes.
Qu’as-tu fait après l’obtention de ton diplôme ?
Le CE3P propose des formations assez générales qui ne ferment aucune porte : je pouvais faire ce que je voulais après mon BTS ! J’ai donc cherché à me spécialiser. Lors de mon cursus, des projets organisés avec des partenaires professionnels comme la Fête de l’Humanité ou Ivry Confluences m’ont permis de découvrir le reportage, domaine que j’ai aussi choisi pour mon projet photographique autour des aides-soignants. C’est pourquoi, après mon BTS, je me suis dirigé vers une licence professionnelle de photojournalisme.
Et aujourd’hui, que fais-tu ?
Je viens tout juste de terminer un stage de deux mois au bureau photo du quotidien régional Ouest France et, maintenant, je cherche un emploi dans la presse. Le photojournalisme est un milieu où les places sont chères mais je ne baisse pas les bras et j’essaie de me faire connaître. Début septembre par exemple, je me suis rendu au festival international du photojournalisme Visa pour l’Image pour chercher des opportunités, montrer mon portfolio à des professionnels et me faire quelques contacts. C’est aussi un lieu idéal pour se tenir informé des actualités du milieu et voir ce qui se fait autour de moi !
En quoi le BTS Photographie a-t-il été bénéfique dans la réalisation de ton projet ?
Avant d’entrer au CE3P, je n’avais jamais touché à un logiciel de traitement d’images et je faisais toutes mes photos en automatique. Le BTS Photo m’a donné toutes les bases nécessaires, à la fois culturelles et techniques, pour faire de la photographie mon métier. Au cours de ma formation, j’ai été amené à faire plusieurs stages et workshops, qui m’ont permis de découvrir des domaines de la photo que je ne connaissais pas avant. C’est d’ailleurs suite à un stage dans la photo sociale que j’ai décroché mon premier petit job en freelance ! Même si ce n’était pas mon domaine de prédilection, ça m’a beaucoup appris et ça m’a permis d’acquérir de l’expérience.
Quels conseils donnerais-tu à une personne qui veut se lancer dans le photojournalisme ? Quelles sont les qualités requises ?
Dans le photojournalisme comme dans les autres domaines de la photo, je pense qu’il faut être sociable, oser parler aux gens, ne pas hésiter à contacter des entreprises, même si ça peut faire un peu peur au début ! Il est également important de toujours rester au fait de ce qui se fait autour de nous car le reportage est un milieu qui évolue très vite. Pour cela, je conseille de se rendre à des festivals de photojournalisme tels que Visa pour l’Image ou Les Rencontres d’Arles, mais aussi de lire la presse et d’en décortiquer les images pour comprendre comment elles sont construites et orientées.
Bien choisir sa formation photo
Difficile de s’y retrouver au milieu de toute l’offre de formation et des appellations souvent sous forme de sigles. Le milieu éducatif parle de formation initiale et de formation continue. Mais c’est quoi au juste la différence entre ces types de formation ?