Vincenzo Arnone emmène les spectateurs à la découverte de sa ville, dans un vagabondage entre ses monuments les plus notables. À travers ses diptyques, mêlant polaroids au style vintage et plans de la ville multicolores, cette série photographique invite à se promener à son tour sur les routes d’Athis-Mons.
Projet photographique Bac Pro Photographie 2024
Le projet photographique vise à l'obtention du diplôme et marque la fin du cursus. Au début de l’année de terminale, les élèves découvrent le sujet national imposé sur lequel ils vont devoir produire des images selon 3 ou 4 approches personnelles. Les élèves présentent leurs travaux à l’oral en fin d’année scolaire auprès de leurs enseignants et de professionnels.
Découvrez sur cette page les différentes productions 2024 des élèves de Bac Pro Photographie sur le thème "Territoires".
Selon le CNRTL, un territoire est une "étendue de terre, plus ou moins nettement délimitée, qui présente généralement une certaine unité, un caractère particulier". Le territoire est propre à un groupe ou à une personne, il rassemble ou il divise, on en est exclu, on se l’approprie, il est parfois envahi, transformé, borné ou étendu…
Loin de se restreindre à sa définition géographique, le thème du projet photographique du Bac Pro 2024, « Territoire(s) », offre aux élèves une vaste palette d’interprétations. Territoires culturels, biologiques, historiques et bien d'autres encore, le sujet est une invitation à explorer les rues de sa ville d’enfance ou à déambuler dans sa maison de famille, à voyager à travers l’Histoire, à se réapproprier les espaces et à en reconsidérer les limites, à les contourner, à les transcender.
« Promenons-nous dans les bois » – Sarah BOULERCHA
Du Petit Poucet au Petit Chaperon rouge, en passant par Hansel et Gretel, ou encore Alice au Pays des Merveilles, Sarah Boulercha profite d’une escapade en forêt pour réinventer les contes de son enfance. À travers des diptyques évocateurs, elle donne à voir les personnages absents des photographies mais bien présents dans nos imaginaires.
« Créations du monde » – Mathys BOUDHOULALL
Avec « Créations du monde », Mathys Boudhoulall a souhaité retranscrire le sentiment d’abandon que lui inspire la ville de Torcy. Ce projet photographique tout en symétrie, forme ainsi un parallèle créatif entre les maisons esseulées de la zone pavillonnaire et des jeux de construction pour enfants.
« Territoire du corps et territoire mental » – Swann DEN AUWER
« Le territoire de la pêche » – Vladimir FEAT
Dans les mers, dans les étangs ou les rivières, à la surface ou dans les profondeurs de l’eau… à chaque variété de poissons son territoire aquatique privilégié. Et qui de mieux placés que les pêcheurs pour connaître les habitats des différentes espèces ? Vladimir Feat s’est rendu sur les berges des étangs de Choisy-le-Roi et de Viry-Châtillon afin d’y photographier les pêcheurs.
« Interactions » – Dorian GALON
Dorian Galon a choisi d’étudier les interactions qui ont lieu au sein d’un territoire, avec le territoire. Alors qu’une première série photographique dévoile l’appropriation de la ville de Torcy par ses habitants aux heures de pointe, une seconde cherche à créer du mouvement à partir d’objets inanimés.
« Intimité » – Victorin GUIEU
À travers deux séries photographiques aux styles diamétralement opposés, Victorin Guieu revient sur les traces de son enfance et entre dans l’intimité de ses modèles. Les outils de boucherie en noir et blanc contrastent avec l’insouciance des personnages dénudés dans les jardins publics et créent une sensation étrange de vulnérabilité.
« Souvenir éternel » – Angélina JORGE-BERNARD
Souvenir ancré dans l’esprit et dans la peau d’un côté, réminiscence, souvenir imprécis ou fugace de l’autre… le projet « Souvenir éternel » se penche sur la question de la mémoire. Angélina Jorge-Bernard y photographie les tatouages, marqueurs d’un moment précis, parfois symbolique voire douloureux.
« Plantes invasives » – Emma KACZMAREK
Dans les espaces urbains gris et bétonnés, il arrive d’apercevoir une fleur, une mousse, une touffe d’herbe qui se faufile entre deux pavés ou au pied d’un immeuble. Dans ce travail onirique entre documentaire et conte, Emma Kaczmarek invite le spectateur à observer la réappropriation des villes et des corps par les plantes dites « invasives ».
« Lieux de consommation » – Kimberlay LEREBOURG
« Villes fantômes » – Édouard LIODENOT
« Un après-midi au zoo » – Erwan LOOTGIETER
« Un après-midi au zoo » vise à dénoncer les conditions de vie des animaux que l’on prive de leur liberté dans le but de divertir. En créant un parallèle entre des figurines d’animaux pour enfants et de véritables animaux enfermés dans un zoo, Erwan Lootgieter met en avant l’objectif d’êtres vivants dans des habitats artificiels.
« Vestiges intemporels » – Mélanie MARCILLAC
La maison familiale est un espace dont les murs se chargent d’histoire à mesure qu’elle se transmet de génération en génération. Mélanie Marcillac invite le spectateur à l’accompagner dans sa déambulation à travers les pièces et les souvenirs de sa maison de campagne, dans un dernier hommage aux mille-et-une vies qui l’ont habitée.
« Empreintes du corps » – Kélindra MIRANNE
Si le corps était un territoire, les vergetures, les grains de beauté, les cicatrices en seraient les fleuves, les massifs montagneux et autres reliefs. Dans son projet photographique, Kélindra Miranne place les marques du corps et les imperfections au cœur de l’image, afin de dessiner le paysage singulier de chacune de ses modèles.
« Car’s passion » – Mali MOREAUX
La série de Mali Moreaux, « Car’s passion », s’intéresse à un groupe de passionnés d’automobiles. Adeptes du tuning, c’est-à-dire la modification esthétique ou technique des voitures, ces personnes conçoivent leur véhicule comme un territoire à part entière, un espace que l’on transforme et que l’on personnalise.
« L’intime discordant » – Joséphine PARADA
« Paysages de l’intime » – Kévin RESCH
Kévin Resch s’est intéressé au registre du nu artistique dans un projet noir et blanc tout en délicatesse. « Paysages de l’intime » fait du corps féminin un monde à part entière, une silhouette quasi abstraite dont les contours et les courbes se dévoilent sous les jeux graphiques d’ombre et de lumière.
« La transformation de l’espace urbain » – Yann ROYO
Comment les territoires urbains se transforment-ils à travers les siècles ? Les routes pavées sont recouvertes de goudrons, les places et les rues piétonnes sont saturées de voitures, les charrettes laissent place aux autobus… Yann Royo a travaillé à partir d’archives de la ville de Laval afin de proposer ce jeu des sept différences.
« Traces de guerre » – Killian TRAINEAU
Avec ce projet photographique, Killian Traineau revient sur les traces de la Seconde Guerre mondiale et montre de quelle manière les paysages sont toujours marqués par leur histoire. « Traces de guerre » cherche à susciter le malaise à travers une exploration visuelle des blockhaus et autres vestiges d’un sombre passé.