En 2017, malgré la frilosité de ses parents, Juliette Leclercq a décidé d’entrer en BTS Photographie au CE3P. Elle a su saisir les opportunités que lui présentait la capitale pour développer son projet d’auto-entrepreneur. Aujourd’hui, Juliette souhaite se consacrer à la photographie culinaire et a accepté de dévoiler son évolution dans le domaine de la photo.

Revenons un peu sur ton parcours. Pourquoi avoir décidé de faire un BTS Photographie au CE3P ?
Lorsqu’il a fallu compléter mes choix d’études supérieures sur APB (anciennement Parcoursup), je ne savais pas réellement vers quoi me diriger. Je souhaitais faire de la photographie mais je ne pratiquais pas particulièrement (mis à part un concours auquel j’avais participé et que j’avais remporté), et mes parents n’étaient pas vraiment convaincus. C’est alors que nous avons découvert les BTS qui semblaient proposer de nombreux débouchés dans des domaines variés de la photographie. Pour moi qui vivais à une centaine de kilomètres de la capitale, se rapprocher de Paris se présentait comme une opportunité en or, ce qui m’a convaincue de choisir le CE3P. J’ai donc foncé tête baissée et mis le CE3P en premier choix. Aujourd’hui, je ne le regrette absolument pas !
Qu’as-tu fait après l’obtention de ton diplôme ?
En sortant de mon BTS, j’ai obtenu un CDD au Ministère de la Justice grâce à une offre d’emploi transmise par le CE3P. J’y faisais notamment de la photographie institutionnelle, du reportage et de la communication interne. Mais cet emploi ne me convenait pas et j’ai décidé de reprendre mes études en alternance, ce qui m’a permis d’obtenir un diplôme de chef de projet multimédia. À côté, j’ai commencé à travailler en tant que photographe et scénographe e-commerce, pour une entreprise de meubles en ligne.
Et aujourd’hui, que fais-tu ?
Aujourd’hui, je travaille toujours dans cette entreprise de meubles en ligne et je suis une formation de graphisme dans le but d’accroître mes compétences. Pour le moment, je souhaite conserver cet emploi qui me plaît et me permet de rester à Paris. De plus, je suis assistante formateur de prise de vues studio au CE3P. Mais, à terme, mon objectif est de me consacrer entièrement à la photo culinaire. C’est un domaine qui me passionne et pour lequel j’ai développé mon projet d’auto-entrepreneur en 2020, en parallèle de mon contrat avec le Ministère de la Justice. Je commence tout juste à me faire une place dans ce milieu, en travaillant avec quelques restaurants, dont un pour lequel je suis Community Manager !
En quoi le BTS Photographie a-t-il été bénéfique dans la réalisation de ton projet ?
Le CE3P m’a permis de découvrir tous les métiers qui se cachaient derrière le mot « photographe ». Avant d’entrer au CE3P, je pensais m’intéresser au reportage mais j’ai vite découvert lors des cours de prise de vues et de studio que je préférais la photographie qui demandait un éclairage recherché. Les cours de droit et de marketing m’ont beaucoup aidée, plus tard, à la création de mon statut et à connaître mes droits lorsque je cherchais un emploi. Les trois stages obligatoires en BTS Photographie ont également été une expérience enrichissante, en me permettant de faire un premier pas dans le monde du travail.
Quels conseils donnerais-tu à une personne qui veut devenir auto-entrepreneur ? Quelles sont les qualités requises ?
Faire de l’auto-entreprenariat demande de la patience et de la persévérance. Débuter n’est jamais évident et trouver ses premiers contrats nécessite beaucoup de recherches et de bouche à oreille. Il faut également rester en veille quant aux évolutions technologiques, comme les réseaux sociaux par exemple qui ne cessent de se développer et sont cruciaux pour se faire connaître. Enfin, il faut être capable de mettre sa timidité de côté car la photo est un domaine dans lequel on est amenés à beaucoup communiquer (que ce soit avec le client ou pour se faire des contacts). Le CE3P est une bonne solution pour apprendre à se lancer !
Bien choisir sa formation photo
Difficile de s’y retrouver au milieu de toute l’offre de formation et des appellations souvent sous forme de sigles. Le milieu éducatif parle de formation initiale et de formation continue. Mais c’est quoi au juste la différence entre ces types de formation ?