CE3P
Les cours de reportage consistent à former les étudiants au développement d'une écriture photographique. Ils apprennent à identifier un sujet et à le construire de A à Z. Le CE3P leur enseigne à aborder la photographie comme un langage, c'est pourquoi ils élaborent un discours organisé et hiérarchisé de leur approche de la photo. Ils peuvent ainsi concevoir une série photographique cohérente.
Au CE3P, ces cours ont aussi pour objectif d’enseigner la maîtrise de l’editing et du storytelling. Les exercices pratiques permettent de manipuler un matériel de pointe mis à disposition par l’école afin de consolider la connaissance de techniques de prise de vue telles que la mesure de la lumière, les paramètres d’exposition, la gestion des flous, les règles de composition…
Découvrez sur cette page les réalisations photographiques des étudiants, toutes sections confondues, produites durant les cours de reportage du CE3P. Si vous le désirez, vous avez la possibilité de filtrer les galeries d'images ci-dessous en sélectionnant une section au choix :
Les stagiaires en Spécialisation aux métiers de l’image sont invités à réaliser des images de type street photography. Ce genre photographique leur permet de donner une vision personnelle de leur appréhension de la ville ou, de manière plus large, de leur environnement. Ce projet, mené en autonomie sur leur temps libre, est finalisé durant le cours de traitement de l’image au cours duquel il sont amenés à renforcer le message qu’ils veulent véhiculer.
Une demi-journée de l’enseignement en Spécialisation aux métiers de l’image est consacrée à l’apprentissage du laboratoire argentique. Durant ces travaux pratiques, les stagiaires apprennent à développer des films noir et blanc et à les tirer sous agrandisseur. L’occasion de valoriser des images personnelles, voire des négatifs anciens datant de plusieurs années. Un moment unique de renouer avec des méthodes traditionnelles.
Un photographe doit tourner autour de son sujet, l’ausculter sous toutes les coutures, se pencher, reculer, parfois s’accroupir, s’allonger au sol, ou au contraire prendre de la hauteur en montant quelques marches, se décaler d’un pas sur la gauche, tester des vues en plongée ou contre-plongée. Cette chorégraphie a pour but de trouver l’angle qui restituera le mieux son sujet, qui le mettra en valeur et en proposera une vision nouvelle. Les stagiaires réalisent un reportage en utilisant cette technique, font une planche contact puis sélectionnent et agrandissent la meilleure image.
Premier sujet réalisé en autonomie sur le thème de l’automne, les étudiants ont appris à se familiariser avec leur matériel et les réglages incontournables de leur boîtier. Les visuels sont pensés sous forme de dyptiques.
Les étudiants de BTS première année ont pensé un montage de séquences photographiques sur une inspiration des travaux de Duane Michals, Étienne-Jules Marey et Eadweard Muybridge.
Dans le cadre d’un exercice sur la gestion du flash de reportage, les étudiants de BTS photo sont allés à la rencontre des commerçants des quartiers d’Ivry et ont dressé une galerie de portraits dynamiques.
Le sujet « Hiver » est réalisé par les étudiants de BTS première année pendant la période des vacances d’hiver. Trois choix s’offrent à eux :
Hiver (froid, neige, vie sociale, …),
Ma Chambre et Moi (travail intimiste ou non, unité de lieu)
Après la Fête (exprimer ce qui se passe après les moments de festivité, juste après ou le lendemain).
Chaque série est présentée sous la forme d’un triptyque.
Durant la crise sanitaire qui a contraint chacun à rester confiné, les étudiants de BTS première année avaient pour mission de réaliser une photo chaque jour. Le thème était libre, la seule contrainte était de réfléchir leur production sous la forme d’une série. D’aucuns sont allés à la recherche de leurs identités, d’autres de leurs origines, certains ont observé leurs voisins sans voyeurisme, un autre a détourné des objets alors que celui-ci reprenait des séquences de films… Ils ont ainsi pu appréhender la difficulté de produire quotidiennement des images.
Dans le cadre d’une commande fictive d’un magazine d’urbanisme, les futurs bacheliers réalisent un portrait de la ville d’Ivry-sur-Seine à travers les contrastes architecturaux. Ils constituent une série d’images qui mettent en valeur ces oppositions. Leurs travaux sont présentés sous forme de diptyques.
Comme les grands musées pendant le confinement, les professeurs ont invité les élèves à reproduire en photo des œuvres célèbres avec les moyens à disposition. Cet exercice ludique nécessite l’analyse de l’œuvre pour être capable de l’imiter fidèlement. Un travail de post-production a été réalisé durant le cours de traitement afin de finaliser le rendu pour qu’il colle au cadrage, en densité, contraste et couleur.
